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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 12:40




Le Samedi 16 Octobre, Mr Urnauer, Mme Le Villio, Sylvain et moi (Ronan) nous sommes rendus à une séance de dédicaces de Michel Le Bris, pour son dernier livre intitulé La beauté du monde. Celle-ci se déroulait à la librairie Cheminant de Vannes. Sur place, fait aussi rare qu'exceptionnel pour un auteur du calibre de Michel Le Bris, nous n'avons pas eu à attendre longtemps pour l'approcher.

Après avoir signé quelques dédicaces, notamment à Mme le Villio et Sylvain, Michel Le Bris a accepté avec une extrême gentillesse de répondre à quelques-unes de nos questions. Premièrement, nous lui avons demandé d'où lui était venue l'idée d'écrire La beauté du monde. Celui-ci a répondu que c'est en réalisant un documentaire sur Jack London, il y a une dizaine d'années pour une chaîne de télévision, qu'il avait découvert des photos aussi surprenantes qu'époustouflantes d'un certain Martin Johnson. Il s'était alors intéressé de plus près à cet homme, qui a connu ses heures de gloire dans les années 20 en compagnie de sa femme, Osa. Il s'en est suivi depuis tout un cheminement pour aboutir à la création du livre.

Dans un deuxième temps, nous avons voulu savoir ce que lui inspirait l'attribution du prix Nobel de littérature à Jean-Marie Gustave Le Clézio. Michel Le Bris a alors déclaré qu'il était « très content » que cette récompense aille à cet écrivain pour plusieurs raisons. Tout d'abord JMG Le Clézio et Michel Le Bris ont les mêmes aspirations. En effet, ils sont tous deux adeptes d'une littérature-monde. JMG Le Clézio a d'ailleurs été l'un des premiers signataires du manifeste « pour une littérature-monde en français ». De plus, cela permet de mettre un coup de projecteur sur ce courant. Egalement, Michel Le Bris estime beaucoup JMG Le Clézio pour sa grande humanité.

Enfin, à l'évocation de la sélection Goncourt 2008, Michel Le Bris nous déclare qu'il ressent un vent nouveau soufflant sur la sélection. En effet, il constate qu'un équilibre s'installe entre une littérature, pas assez à son goût, qu'il juge « avant-gardiste » et la littérature monde qu'il défend. Jusqu'ici les sélections Goncourt étaient marqués par une littérature « avant-gardiste » et « nombriliste ». Cependant il n'appelle pas à un boycott de cette littérature et excècre l'idée que la littérature-monde devienne un style prédominant. Michel Le Bris pense en fin de compte , que la littérature n'est jamais aussi forte que dans sa diversité.

D'autre part l'auteur nous a confié qu'il habitait au bord de la mer dans sa jeunesse, plus précisément dans la baie de Morlaix, et voulait découvrir ce qui se cachait derrière la ligne de l'horizon, autrement dit :l'ailleurs.

En somme, cette rencontre avec Michel Le Bris met en exergue une façon de percevoir le monde. Celle qui permet d'outrepasser les frontières de l'inconnu.

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Ce blog est un espace de lecture, d'écriture, de création,
autour des romans ayant obtenu le Prix Goncourt des Lycéens ces dernières années.

Il est l'oeuvre des élèves de différentes classes de l'Académie de Rennes
engagés dans l'étude d'un roman d'aujourd'hui :

http://blogs.mollat.com/litterature/files/sylvie-germain.jpg
SYLVIE GERMAIN, Magnus
(Prix Goncourt des Lycéens 2005)



LEONORA MIANO, Contours du jour qui vient
(Prix Goncourt des Lycéens 2006)


PHILIPPE CLAUDEL,
Le rapport de Brodeck
(Prix Goncourt des Lycéens 2007)

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