Pour moi, cette couverture coïncide parfaitement avec le roman, elle est sobre, mystérieuse, étrange, mais elle se rapporte extrêmement bien à l’histoire, d’ou sa grande pertinence. En effet, il y a un homme, seul, assis sur un tabouret au milieu d’une grande pièce vide et il se tient la tête comme pour mieux réfléchir. On peut considérer que l’homme est Magnus, que la grande pièce vide est sa vie, car il ne sait pas quoi mettre dedans, et qu’il se tient la tête comme pour oublier ce qu’on lui à forcé à mettre dans cette pièce pendant de longues années. Ensuite, en regardant de plus près on distingue une pièce de puzzle sur le sol, on remarque alors que l’homme est un puzzle et qu’il lui manque une pièce, c’est celle qui est au sol. Après avoir lu le roman, les lecteurs comprendront que cette pièce manquante, c’est un bout de sa vie qu’il a perdu, c’est à dire son enfance. Car la vie de Magnus est un grand puzzle qu’il a essayé en vain de rassembler, comprendre et terminer. Pour finir, il y a des personnes qui sortent de la pièce, on peut interpréter ça comme la disparition, de tout les être important dans la vie du héros et le début de la solitude qui l’a frappé.
Source : www.destination-rock.com