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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 08:41

Je pense que l’objet qui me représenterait serait une bague qui change de couleur en fonction du milieu où elle se trouve. En effet, la bague en elle-même étant un accessoire me représente bien, car je trouve que je ne suis pas indispensable, je ne suis qu’un accessoire qui se fixe quelque chose de vraiment important, indispensable. Je ne serai pas le centre de quoi que se soit, mais plutôt un être qui vient se « mettre » à côté de quelqu'un de vraiment indispensable, il est le doigt et je suis la bague, donc le doigt fonctionne sans la bague, mais la bague n’est d’aucune utilité sans le doigt. Et le changement de couleur se traduirait chez moi comme une sorte de camouflage sur ma vraie nature, ma vraie personnalité. En fonction du groupe de personnes ou de l’environnement, j’agis différemment parfois à l’inverse de ce que je pense. Cela permet de rester en harmonie avec ce qui m’entoure. Ma vraie personnalité et ma vraie pensée ne s’expriment alors que dans mon subconscient ou dans mes pensées les plus profondes et bien sûr dans mes mots. Ainsi lorsque je suis avec un groupe d’amis dont un en particulier qui est le plus important, je m’adapte avec celui-ci pour que l’on soit sur la même longueur d’ondes. Mais lorsque je suis avec un autre groupe avec un paysage différent et des pensées différentes, je change et je m’adapte.

         Je me rappelle la première fois que je l’ai vue. Elle était exposée dans un marché. J’ai tous de suite pensé à moi en la voyant. Toujours instable et jamais de la même manière. Lorsque je l’ai mise à mon doigt, elle était violette, ma couleur préférée. Je l’ai vite achetée et j’ai compris qu’elle était faite pour moi. Qu’elle me représentait…


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21 mars 2009 6 21 /03 /mars /2009 08:49

« Assez vu. La vision s'est rencontrée à tous les airs.
Assez eu. Rumeurs des villes, le soir, et au soleil, et toujours.
Assez connu. Les arrêts de la vie. - Ô Rumeurs et Visions !
Départ dans l'affection et le bruit neufs ! »


Arthur Rimbaud, Départ


« Par les soirs bleus d'été, j'irai dans les sentiers,
Picoté par les blés, fouler l'herbe menue :
Rêveur, j'en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
Je laisserai le vent baigner ma tête nue.

Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
Mais l'amour infini me montera dans l'âme,
Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien,
Par la Nature, - heureux comme avec une femme. »


Arthur Rimbaud, Sensation



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SUJET - Le roman de Sylvie Germain comprend différentes « séquences » insérées dans le récit : des textes littéraires, poétiques ou romanesques en lien avec lui. Proposez une nouvelle séquence qui aurait été égarée par l’éditeur.



Je mets ces deux poèmes tout à la fin du livre. En effet, ce sont des poèmes idéaux pour clore le roman.


Le premier texte avec la phrase « départ dans l’affection et le bruit neufs » parle du départ, de la nouveauté que cherche Magnus à la fin de l’histoire, une fois qu’il s’est redécouvert. De plus, à un moment donné du livre il a des visions qui sont citées dans le poème.


Dans le deuxième poème, on retrouve l’univers trouvé  par le héros à la fin du roman en France, à la campagne, avec les blés, les sentiers et le vent qui souffle dans les troncs d’arbre. Il est dit aussi que Magnus part à la fin du roman et on suppose qu’il ne sait pas où il va et dans le vers « j’irai loin, bien loin comme un bohémien » on retrouve cette idée d’inconnu. Pour finir, Magnus a été heureux avec May tout comme avec Peggy, ce qui correspond au dernier vers du poème.

 



Arthur Rimbaud par Ernest Pignon-Ernest


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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 12:40




Le Samedi 16 Octobre, Mr Urnauer, Mme Le Villio, Sylvain et moi (Ronan) nous sommes rendus à une séance de dédicaces de Michel Le Bris, pour son dernier livre intitulé La beauté du monde. Celle-ci se déroulait à la librairie Cheminant de Vannes. Sur place, fait aussi rare qu'exceptionnel pour un auteur du calibre de Michel Le Bris, nous n'avons pas eu à attendre longtemps pour l'approcher.

Après avoir signé quelques dédicaces, notamment à Mme le Villio et Sylvain, Michel Le Bris a accepté avec une extrême gentillesse de répondre à quelques-unes de nos questions. Premièrement, nous lui avons demandé d'où lui était venue l'idée d'écrire La beauté du monde. Celui-ci a répondu que c'est en réalisant un documentaire sur Jack London, il y a une dizaine d'années pour une chaîne de télévision, qu'il avait découvert des photos aussi surprenantes qu'époustouflantes d'un certain Martin Johnson. Il s'était alors intéressé de plus près à cet homme, qui a connu ses heures de gloire dans les années 20 en compagnie de sa femme, Osa. Il s'en est suivi depuis tout un cheminement pour aboutir à la création du livre.

Dans un deuxième temps, nous avons voulu savoir ce que lui inspirait l'attribution du prix Nobel de littérature à Jean-Marie Gustave Le Clézio. Michel Le Bris a alors déclaré qu'il était « très content » que cette récompense aille à cet écrivain pour plusieurs raisons. Tout d'abord JMG Le Clézio et Michel Le Bris ont les mêmes aspirations. En effet, ils sont tous deux adeptes d'une littérature-monde. JMG Le Clézio a d'ailleurs été l'un des premiers signataires du manifeste « pour une littérature-monde en français ». De plus, cela permet de mettre un coup de projecteur sur ce courant. Egalement, Michel Le Bris estime beaucoup JMG Le Clézio pour sa grande humanité.

Enfin, à l'évocation de la sélection Goncourt 2008, Michel Le Bris nous déclare qu'il ressent un vent nouveau soufflant sur la sélection. En effet, il constate qu'un équilibre s'installe entre une littérature, pas assez à son goût, qu'il juge « avant-gardiste » et la littérature monde qu'il défend. Jusqu'ici les sélections Goncourt étaient marqués par une littérature « avant-gardiste » et « nombriliste ». Cependant il n'appelle pas à un boycott de cette littérature et excècre l'idée que la littérature-monde devienne un style prédominant. Michel Le Bris pense en fin de compte , que la littérature n'est jamais aussi forte que dans sa diversité.

D'autre part l'auteur nous a confié qu'il habitait au bord de la mer dans sa jeunesse, plus précisément dans la baie de Morlaix, et voulait découvrir ce qui se cachait derrière la ligne de l'horizon, autrement dit :l'ailleurs.

En somme, cette rencontre avec Michel Le Bris met en exergue une façon de percevoir le monde. Celle qui permet d'outrepasser les frontières de l'inconnu.

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20 mars 2009 5 20 /03 /mars /2009 08:33

AUTOBIOGRAPHIE DE L'OURSON MAGNUS




D'où viens-tu ? Moi, je n'ai pas d'attache. Enfin, je n'ai plus d'attache... Avant, j'avais un humain, un humain qui se plaisait à porter mon nom. Moi j'aimais cela, nous étions un. Maintenant, il n'est plus là, il m'a abandonné dans un torrent. Mais je suis bien dans l'eau, je me laisse porter. Il fait beau, les oiseaux chantent, une abeille me bourdonne au nez, je me laisse bercer. Oui, bercer, comme ce fameux jour où l'on m'a offert ce petit garçon, on m'avait enveloppé d'un joli papier, tendrement enrubanné pour lui, mais c'était lui mon cadeau, le premier qui m'a serré dans ses bras. On était heureux ensemble, il me parlait, je l'écoutais... C'était merveilleux! Après, tout s'est enchainé. Il fallait fuir, je ne comprends toujours pas pourquoi. Le petit garçon avait peur, parfois il me pressait trop fort contre lui. Il ne comprenait pas non plus, personne ne nous expliquait, mais nous étions ensemble, c'était le principal. Mais il y a eu cette nuit, cette nuit horrible où mon oreille a été brûlée, une nuit de dures lumières, de cris et de sang. Sa maman, notre maman a disparu ce soir-là dans une gerbe de flammes colorées. Et il a oublié, tout oublié. Sauf moi... Rien n'a plus été pareil après ça! On nous a passé de mains en mains. D'abord chez une dame étouffante qui ne voulait pas de moi, une dame allemande qui lui racontait n'importe quoi : comme quoi il était son fils et patati et patata... Infernal ! Le mari n'était pas mieux, il ne nous regardait jamais et cela rendait mon garçon très malheureux. Mais, un jour la chance a tourné, encore une fois c'est assez flou : le couple avait fait beaucoup de mal et devait fuir. Et voilà que ça recommençait, les courses nocturnes, les chuchotements, la peur. Finalement, l'allemand nous abandonna en disant qu'on le rejoindrait. Quel menteur, on ne l'a jamais rejoint ! L'allemande ne voulait plus de nous et nous a confié à son frère, je ne peux pas dire que j'étais triste de la quitter mais c'était tout de même encore du changement... Cela ne me plaisait guère. La vie chez notre nouveau tuteur était plutôt monotone, je n'en garde que peu de bons souvenirs, sauf les filles de la maison qui étaient absolument charmantes, les manières anglaises sont décidément délicieuses. D'ailleurs, je crois avoir compris que mon garçon en pinçait pour une de leurs amies, Peggy Bell... Enfin, passons. Lorsque mon garçon devint un homme, il décida de partir pour le Mexique, à la poursuite de je ne sais qu'elle chimère! Toujours est-il qu'il y tomba profondément amoureux, situation fort embarrassante puisque la dame était mariée, je n'approuvais guère ! Bref, cela dura un moment, puis nous nous en allâmes, sa chère amie - que je commençais à apprécier : elle avait une façon exquise de jouer avec mes oreilles... - étant décédée dans des circonstances regrettables. Ensuite, il nous ramena en Angleterre où nous retrouvâmes la jolie Peggy, veuve désormais. Les deux petits galoupiaux firent tant et si bien qu'ils m'emmenèrent vivre avec eux leur grand amour ! Mais - je ne sais pas ce qu'il a, un problème mental de type œdipien peut-être, ou... Aucune importance ! - encore une fois la belle Peggy succomba. Nous terminâmes tous deux en tête à tête à l'hôpital, depuis ce jour il boite. Mon dieu ! Un garçon d'une telle force... Par la suite, il était vraiment déprimé - je n'étais pas dans un meilleur état moi-même -, et nous avons passé tellement de temps en solitaire que je commençais à dépérir, mon compagnon étant tout sauf loquace... Et voilà qu'un beau jour, le frère fou arriva - entre nous, il était certainement très dérangé ! Vous les auriez vu regarder les feuilles tomber... Il a tout changé, mon homonyme est littéralement revenu à la vie. Un régal pour les yeux ! Malheureusement, frère Jean est mort hier...


Et voilà, je me retrouve tout seul sur le torrent avec pour compagnie une abeille bourdonnante à qui je confie ma vie, allez savoir si elle comprend !





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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 08:33

Le roman en musique




Dans le passage de la page 86 à la 87, j’ai choisi «  The end «  des Doors. En effet cette magnifique chanson correspond en tout point au moment où Magnus est dans la steppe mexicaine. Tout d’abord sur le plan du titre de la chanson, « The End », Magnus est totalement perdu dans ses pensées, il ne sait plus qui il est ni où il va. La chaleur en est fièvreuse et le fait tomber inconscient pour ensuite avoir un flash-back de son enfance. On peut croire que c’en est fini de Magnus. La fin. Maintenant sur le plan instrumental, c’est une chanson très dérangeante où règne un fort sentiment de malaise intense. L’orgue agressif, la guitare au riff tourbillonnant et le chant malsain du grand Jim Morrisson nous font tomber dans une spirale interminable qui nous mènerait presque jusqu’au coma … Dans la version de » The End » du film « Apocalypse Now » on peut entendre un interlude étrange mais très prenant où on bascule dans une jungle où résonnent des bruissements d’insectes et d’animaux en tout genre, à l’image des cigales du désert aride de Comala.





 

Pour le fragment 15, je pense que le morceau de Led Zeppelin  "Babe I’m Gonna Leave You" est parfaitement adapté. Le fragment 15 correspond à la mort de May. "Babe i’m gonna leave you" signifie : bébé je vais te quitter. J’interprète cela comme le départ de May vers un monde autre. C’est une mélodie douce et mélancolique, tout à fait en écho avec l’esprit de Magnus qui a dû laisser Terence aux côtés de May pour ses derniers souffles, selon les vœux de la future défunte. Magnus n’est pas plus perturbé que ca. Il attend, attend que la mort ait fini son œuvre. Son cerveau n’émet plus aucun signal de sentiment, seulement la patience.





 


Pour finir j’ai attaché la fin de la page 237 (ligne 18) à la page 240 au morceau « Jigsaw Fallin Into Place » du groupe d’Oxford, Radiohead. Puzzle se mettant en place en français, étrange coïncidence …  Magnus est à un tournant de sa vie, il a tout perdu, ses deux femmes qu’il a aimées, sa famille n’est plus là, elle n’a d’ailleurs jamais été là. Et à plus de 40 ans il n’a toujours pas fixer de nom à son identité. Comme un puzzle où il manque encore des pièces. Dans la grange, Magnus perd la raison, crise de folie caractérisée par les stridentes guitares du groupe et la voix sanglante, profonde et pleine de mélancolie de Thom Yorke, le chanteur. Trouvera t-il les pièces manquantes au puzzle ?

 



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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 08:10

ON A RETROUVE MAGNUS !





           Je suis journaliste-reporter, et depuis neuf mois je fais des recherches sur Magnus, un homme dont la vie à été passionnante, remplie d’embûches, d’espoirs et de désespoirs. Cet homme à vécu le pire : son  père adoptif, haineux, nazi, ses femmes qu’il a tant aimées et qui ont disparu, et bien sûr son enfance, oublié à jamais. Tel un homme coincé dans un roman dramatique. Mais cet homme a disparu, son dernier domicile connu était en France, dans un endroit calme et reculé. Une femme Sylvie Germain a écrit un livre retraçant sa vie, intitulé Magnus.  Par ailleurs, au fil de ces neuf mois j’ai pu écrire et éditer quelques articles sur lui, sa vie.


          Je me suis donc mise à chercher en France, mais aucune trace, pas même un indice, une connaissance, rien. J’ai beaucoup voyagé, pour essayer de trouver un signe de vie de Magnus, je suis allé à Venise, au Mexique, au Etats-Unis et enfin à Londres. J’ai eu beaucoup de mal à retrouver quelqu’un ou quelque chose lié à ce mystérieux personnage mais au final, c’est le hasard qui m’a guidée. C’est la biographie de Myriam Folcher et quelques une de ces pages parlant d’un certain Adam qui m’ont tout de suite émoustillée, et j’ai compris qu’elle l’avait connu. Je l’ai alors rencontrée, elle l’avait peu connu mais savait qu’il était parti vivre à Rome car elle avait reçu une lettre de lui-même adressée à sa famille. Elle m’a aussi donné son adresse, ce qui a été toutefois assez difficile à obtenir. Je suis donc partie à Rome en me demandant pourquoi je n’y avais pas pensé plus tôt.


          Sonnant à la porte d’une petite maison, simple, je découvris Magnus pour la première fois, telle que je l’avais imaginé. Ses traits durs, son visage, son physique, tout était comme dans mon imagination. Je lui ai donc posé de nombreuses questions. Je m’attendais à ce qu’il me jette dehors, qu’il ne veuille pas me parler, mais c’est un homme calme que j’avais en face de moi. Il était très étonné d’apprendre que je le cherchais et faisait un reportage sur sa vie et son personnage  et il accepta. Je lui ai donc demandé pourquoi il s’était réfugié seul à Rome (malgré mes idées sur ce sujet), et il me répondit que c’était la ville ou il devait partir vivre avec son dernier amour, Peggy, il voulait lui faire plaisir, à elle mais aussi à lui. Puis, je lui ai demandé ce qu’il était devenu, comment il se sentait, s’il regrettait sa vie précédente. Et après un moment de réflexion, il parla.


         Il m’a confié qu’il avait toujours du mal à oublier sa vie précédente, qu’il aurait adoré voir son père adoptif mourir de honte en prison, qu’il aurait souhaité finir ses jours accompagné de Peggy. Mais le destin en a décidé autrement. Magnus n’avait pourtant pas l’air triste, juste sans émotions apparente, d’un calme presque incroyable. Il me dit aussi qu’il n’avait pas essayé de vivre une autre vie, il voulait juste continuer à vivre pour Peggy et les autres qu’il a tant aimés. Je lui posai alors une dernière question, ce qu’il comptait faire à présent, durant le reste de sa vie, et il me répondit qu’il passerait ses journées à se balader au calme, solitaire, et qu’il continuerait le livre qu’il venait de commencer, retraçant uniquement les événements merveilleux qui lui était arrivé. Cet homme n’était pas bavard, il était comme déjà mort car il n’avait plus rien à raconter, sa vie s’était terminée à la mort de Peggy, son dernier espoir. Rien qu’en le rencontrant, j’ai pu sentir à travers lui sa vie, pénible, cherchant, à tout prix, à retrouver le bonheur.




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18 mars 2009 3 18 /03 /mars /2009 05:05





Cette couverture représente les yeux d'un jeune enfant qui semblent s'effacer dans le noir.


Premièrement, l'enfant représente l'identité de Magnus, sa quête, ce qu'il recherche. J'ai choisi de représenter particulièrement les yeux car au fil du récit Magnus va développer une mémoire visuelle extraordinaire, de plus il va avoir des flashs d'images de son enfance, comme par exemple à Comala il va voir sa mère brûlée vive. L'image est en noir et blanc pour montrer qu'elle appartient au passé du héros.


Deuxièmement, le fond noir dénote le vide, l'amnésie du héros et l'image de l'enfant semble s'effriter, tomber en miettes dans le néant qui l'entoure (comme son identité qui disparaît peu à peu, par exemple son nom).


Finalement le titre écrit en rouge (ainsi que le nom de l'auteur) contraste avec le noir du fond et rappelle l'attirance de Magnus pour les couleurs vives ainsi que l'incendie qu'il a vécu à Hambourg.

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17 mars 2009 2 17 /03 /mars /2009 05:02




J'ai décidé de représenter une fleur sur la couverture, car elle évoquait pour moi les yeux de l'ourson Magnus, mais aussi Peggy et donc l'amour. A mes yeux, cette plante que j'ai choisie épanouie reflète également l'évolution du personnage principal, qui se découvre lui même et finit par s'ouvrir sur le monde. Cette fleur est orange, couleur vive rappelant la chevelure de Peggy et la passion que le héros éprouve pour elle, ainsi que l'incendie qui représente son premier souvenir. Sur l'image que j'ai sélectionnée, seule la fleur est colorée, afin que les zones d'ombres de la vie de Magnus soient représentées par ce fond flou et gris. Le titre est écrit de façon simple, sobre, sur fond blanc afin de représenter le vide autour de ce mot.

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16 mars 2009 1 16 /03 /mars /2009 04:51




J’ai choisi cette couverture de Magnus, car je la trouvais adaptée au récit. En effet, les sentiments, les impressions et les sensations que nous fait ressentir le livre se reflètent dans l’image. Par exemple, le noir et blanc reflète le temps qui s’écoule, le souvenir qui est omniprésent. L’enfant nous tourne le dos, ce qui signifie  qu’il tente d’oublier son passé. L’ours en peluche symbolise le seul lien qu’il garde avec lui. Bref, cette couverture m’a semblé totalement appropriée au roman.

 



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15 mars 2009 7 15 /03 /mars /2009 04:47




Je pense avoir réalisé une bonne couverture. En effet, elle montre une pièce poussièreuse sur le sol de laquelle la lettre « L » est tracée dans la poussière, et où il n'y a qu'une chaise. Cette image rappelle l'endroit dans lequel Magnus vit à la fin du roman. Cette couverture mystérieuse fera se poser des questions au lecteur tout au long du roman. Le titre marqué de plusieurs couleurs rappelle le foulard de Magnus, l'ours en peluche. Je pense que ces éléments de l'histoire sont assez importants pour figurer sur la couverture. Par exemple, l'ours en peluche occupe une place importante dans la vie du héros. Dans la grange, il apprend enfin son vrai nom, il devient « quelqu'un ». Finalement, cette couverture est pour moi la couverture idéale.





Image de la couverture trouvée sur Deviantart : http://dr4kon.deviantart.com/art/Complete-Silence-114498418



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Accueil

Ce blog est un espace de lecture, d'écriture, de création,
autour des romans ayant obtenu le Prix Goncourt des Lycéens ces dernières années.

Il est l'oeuvre des élèves de différentes classes de l'Académie de Rennes
engagés dans l'étude d'un roman d'aujourd'hui :

http://blogs.mollat.com/litterature/files/sylvie-germain.jpg
SYLVIE GERMAIN, Magnus
(Prix Goncourt des Lycéens 2005)



LEONORA MIANO, Contours du jour qui vient
(Prix Goncourt des Lycéens 2006)


PHILIPPE CLAUDEL,
Le rapport de Brodeck
(Prix Goncourt des Lycéens 2007)

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